La toxicité de l’oxygène pour l’organisme apparaît à partir de certaines pressions partielles, c’est-à-dire en cas d’hyperoxie.

On distingue deux types de toxicité :

  • une toxicité d’origine neurologique, due à une trop forte pression partielle en oxygène dans le gaz respiré,
  • une toxicité pulmonaire, due à une forte pression partielle en oxygène dans le gaz respiré pendant une longue durée.

Toxicité neurologique : l’effet Paul Bert

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A partir d’une certaine pression partielle, l’oxygène devient toxique pour le système nerveux central, entraînant une destruction de cellules nerveuses. L’individu est soumis à une crise convulsive majeure, semblable à une violente crise d’épilepsie : c’est l’effet Paul Bert, du nom du médecin français spécialiste de la respiration qui l’a découvert en 1878.

On peut distinguer trois phases dans cette crise :

  • une phase tonique,
  • une phase clonique,
  • une phase post-convulsive.

Toxicité pulmonaire : l’effet Lorrain Smith

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Si le corps est exposé à une forte pression partielle pendant une longue durée, l’oxygène devient toxique pour les poumons, par inflammation du surfactant recouvrant l’intérieur des alvéoles pulmonaires. L’individu commence par avoir la face rose, puis subit des difficultés respiratoires : toux, brûlures pulmonaires, crachats sanglants, voire œdème aigu du poumon. C’est l’effet Lorrain Smith, du nom médecin physiologiste britannique qui l’a découvert en 1897.

Cet effet peut être constaté lors d’expositions supérieures à 2 heures à un gaz respiré constitué d’oxygène à une pression partielle supérieure à 0,5 bar.

Toxicité de l’oxygène

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