Une procédure à suivre en cas de perte de palanquée est une procédure que respectent les plongeurs en scaphandre lorsqu’une palanquée se disloque en deux groupes distincts par erreur.
La procédure doit être convenue d’avance et connue de tous les plongeurs, quel que soit leur statut dans la palanquée (plongeur encadré, encadrant, autonome). Elle consiste généralement à faire un tour sur soi-même ou dans les environs sans tarder, avant de remonter en surface.
Procédure communément utilisée
En général, les plongeurs se mettent d’accord sur une procédure classique. Dès lors que l’un des plongeurs n’est plus visible par le reste de la palanquée ou dès lors que lui ne voit plus le reste de la palanquée :
- Tous les plongeurs (plongeur isolé et reste de la palanquée) arrêtent leur progression.
- Chacun fait un rapide tour d’horizon sur soi-même (à 360°) en regardant en l’air, à l’horizontale et en bas pour vérifier que la ou les personnes recherchées ne sont pas proches.
- Chacun fait une ronde autour de la position où il se situe. Le rayon de la ronde effectuée ne doit pas excéder de quelques mètres autour du point d’arrêt : il ne faut pas entreprendre un trop grand tour, au risque de se perdre et parce que la probabilité de croiser la personne recherchée diminue. Cette ronde ne doit pas durer plus d’une minute ou deux.
- Si la palanquée n’a pas réussi à se reformer, chacun (plongeur isolé et reste de la palanquée) entame une remontée.
- La remontée s’effectue à vitesse contrôlée, c’est-à-dire pas plus vite que la vitesse préconisée par le moyen de décompression des plongeurs (souvent l’ordinateur). Chacun respecte les paliers indiqués par son moyen de décompression. La cohésion du reste de la palanquée doit être maintenue.
- La remontée s’effectue jusqu’en surface (sauf si les plongeurs se sont aperçus entre temps). En surface, les plongeurs doivent faire le signe OK au bateau afin que les personnes assurant la sécurité de surface ne s’inquiètent pas de voir remonter les plongeurs plus tôt que prévu et en nombre réduit. Chacun (plongeur isolé et reste de la palanquée) doit attendre l’autre. Un décalage peut en effet exister entre les moments de départ du fond, les vitesses de remontée et paliers imposés par les différents moyens de décompression, et les vitesses de remontées effectives. Il peut être utile d’attendre en gardant la tête immergée, à l’affût de la remontée des personnes recherchées, afin de ne pas leur imposer de remonter jusqu’en surface (sauf si la palanquée préfère discuter de l’incident immédiatement).
- Si, après quelques minutes, la palanquée ne s’est pas reformée, les plongeurs doivent effectuer le signe de détresse en direction du bateau, y retourner et informer les plongeurs assurant la sécurité de surface du problème.
En cas de plongée de nuit ou en cas de plongée en milieu sombre (forte profondeur, carrière), il faut être très attentif aux lueurs des lampes. Le tour d’horizon peut être effectué en éclairant vers la périphérie avec son phare ou sa lampe torche afin d’être repéré par l’autre plus facilement.
Variantes
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