La plongée parachutée est une discipline sportive éphémère ayant vu le jour dans les années 1960, consistant à s’immerger en scaphandre après un saut en parachute depuis un avion.
Histoire
La discipline voit le jour en 1964 au Centre de sauvetage et d’exploration sous-marine de Collioure. Elle ne sera pratiquée que pendant quelques années avant de disparaître, victime de lourdes contraintes logistiques et budgétaires qui freinent son développement.
Elle disparaît en 1967.
Épreuve
L’épreuve proposée est la suivante :
- Ascension : Le plongeur équipé de palmes, masque et tuba est emmené dans les airs à bord d’un avion disposant d’une plateforme de saut.
- Saut en parachute : A une altitude de 600 mètres, il saute en parachute de l’avion.
- Nage en PMT : Après son amerrissage, le plongeur nage sur une distance de 500 mètres jusqu’à une bouée, en dessous de laquelle sont accrochés les éléments du scaphandre, à 5 mètres de profondeur.
- Montage du scaphandre en apnée : Le plongeur descend en apnée, grée le matériel à 5 mètres de profondeur, et enfile le scaphandre sur son dos.
- Orientation sans boussole : Le plongeur nage en immersion, muni du scaphandre, sur une distance de 60 mètres pour ensuite émerger entre deux bouées distantes de 10 mètres. L’épreuve s’effectuant sans boussole, il doit avoir mémorisé la direction à prendre et trouvé des repères.
- Déséquipement en apnée : Le plongeur retire le scaphandre de son dos, sur un fond de 3 mètres de profondeur.
- Parcours d’apnée : Le plongeur suit un parcours d’apnée de 32 mètres, sur lequel sont positionnés à intervalles réguliers, trois scaphandres utilisables.
- Remontée lestée : Le plongeur remonte une plaque lestée de trois kilogrammes.
- Nage lestée : Arrivé en surface, le plongeur ramène la plaque lestée à la nage.
L’épreuve est chronométrée.
La note du plongeur dépend de la qualité de la réalisation des différentes sous-épreuves et du temps total.
Plongée parachutée