Après le tirage au sort, ne pas hésiter à demander des informations complémentaires au jury.
Ce qui est éliminatoire : toute mise en danger, par exemple :
- Dépasser la limite de profondeur fixée par le DP (garder une marge et ne pas chercher à descendre à la profondeur maximale)
- Attention à l’eau dans le masque des plongeurs niveau 1
Si la plongée est profonde (plongée sur épave par exemple), protéger les plongeurs du courant en descendant le long d’un bout (mouillage, bouée, etc.)
Toujours garder en tête le cap qui donne vers les fonds les poins profonds, afin d’être capable d’y revenir si besoin.
Pas d’acte d’enseignement
Un guide de palanquée n’est pas un moniteur. Par conséquent, aucun acte d’enseignement ne doit avoir lieu. Même si l’on est déjà initiateur, il faut faire comme si l’on était plongeur niveau 3 uniquement :
- On parle de plongeurs encadrés, et surtout pas d’élèves.
- On ne peut utiliser que des techniques que les plongeurs ont déjà utilisées, sans préjuger de leur connaissance et de leur maîtrise. Par exemple, pour la mise à l’eau, il ne faut pas dire : « on va se mettre à l’eau par bascule arrière », mais « comment as-tu l’habitude de te mettre à l’eau ? »
Pour ceux qui sont initiateurs, c’est un réel effort car la tentation est grande d’enseigner des petites astuces, mais il faut se dire qu’une fois diplômés, lorsque le directeur de plongée nous placera en situation de guides de palanquée en exploration, la règle sera la même : aucun acte pédagogique ne pourra avoir lieu. La même difficulté peut être rencontrée pendant le débriefing : il est tentant de donner des petits conseils aux plongeurs suite aux observations faites dans l’eau, mais il faut veiller à ce que ces conseils ne constituent pas des actes relevant de l’activité exclusive d’un moniteur.
Astuce : Un moyen de contourner la difficulté peut être de dire : « j’ai remarqué que tu as fait [quelque chose], il existe une technique pour faire [cela] différemment, je t’invite à te rapprocher d’un moniteur pour l’apprendre ».