En immersion, comme on peut très vite le constater, il est difficile de communiquer oralement. Il est possible de parler dans le détendeur mais les sons sont très peu compréhensibles par les autres plongeurs : il est difficile de bouger la mâchoire, il est impossible de former des lettres avec les lèvres, les sons sont rendus plus graves et surtout, ils sont masqués par le bruit des bulles émises !
Il faut donc trouver un autre moyen de communiquer, et ce sont les mains qui l’offrent. Les plongeurs communiquent par signes.
🤗 Yiha, je vais apprendre la langue des signes !
Pas d’emballement ! Les signes utilisés par les plongeurs n’ont – pour la grande majorité – rien à voir avec la langue des signes française (LSF) ou de quelque pays que ce soit.
😱 Je vais devoir apprendre plein de signes !
Pas d’inquiétude, il n’y a que très peu de signes essentiels à connaître, car le nombre de situations possibles dont il faudrait discuter en immersion est en fait assez limité. De plus, ils sont plutôt simples à retenir car logiques !
Au fur et à mesure que vous prolongerez, vous découvrirez d’autres signes, répandus plus ou moins localement, permettant de donner plus de détails sur une situation.
Table of Contents
Dire que tout va bien, ou pas 👌
Le signe « OK »
Le signe le plus utilisé est le signe « OK ». Il s’effectue en joignant le pouce et l’index (les premier et deuxième doigts de la main, pour ceux qui hésitent toujours 😋) en forme de « o », et en allongeant les trois doigts restants.
Le signe doit être effectué en plaçant le « o » face à l’interlocuteur, et à hauteur de torse, de cou, ou de tête, afin qu’il soit facilement lisible.
Le signe a deux sens principaux.
Sans signe préalable, le signe « OK » est une question : « est-ce que tout va bien ? ». Il est généralement posé par un moniteur (pendant la formation au niveau 1) puis ensuite par la personne qui encadrera notre groupe, le guide de palanquée (après la remise du niveau 1). En faisant ce signe, le moniteur souhaite savoir si l’on a mal à une oreille ou à un sinus, si l’on a froid, si l’on se sent bien, bref, être tenu au courant de tout problème, de toute sensation de mal-être, qui sont naturelles en plongée.
Le signe « OK » peut être ensuite complété d’un autre signe, en montrant l’oreille de l’index, par exemple. Dans ce cas, la question est spécifique aux maux d’oreilles : « as-tu mal à une oreille ? »
En réponse à cette question, nous allons pouvoir donner deux réponses.
Si tout va bien (si l’on ne ressent pas de mal d’oreilles ou de sinus, si l’on n’a pas froid, si l’on est à l’aise, etc.), nous allons pouvoir répondre que tout va bien en effectuant le même geste : le signe « OK ». En réponse à un premier signe « OK » ayant valeur de question, notre signe « OK » sera une réponse : « oui, tout va bien ».
Le signe « ça ne va pas »
Si en revanche quelque chose ne va pas, il est important de le signaler. Le signe correspondant est le signe « ça ne va pas ». Il se réalise en étalant la main à plat horizontalement, devant soi, les doigts tournés vers le plongeur destinataire du message (souvent le moniteur), et en effectuant un léger mouvement de rotation de la paume autour de l’axe de l’avant-bras.
Il peut être complété d’un deuxième signe précisant l’origine du problème.
Par exemple, avoir mal aux oreilles est naturel et fréquent, quelque soit le niveau des plongeurs (lire le cours sur les accidents de plongée) et il ne faut jamais forcer sur celles-ci. Si en dépit des manœuvres d’équilibrage (manœuvre de Valsalva, par exemple), une oreille ne passe pas, il ne faut pas attendre et le signaler au moniteur. Cela se fait en effectuant le signe « ça ne va pas » puis en pointant de l’index une oreille. Le moniteur comprendra que l’on a une oreille récalcitrante et il nous fera remonter pour faire passer la douleur.
Cela est vrai pour toute douleur, où qu’elle soit : si l’on a une crampe à une jambe, il faut faire le signe « ça ne va pas » puis pointer de l’index la jambe; si l’on a mal au ventre, pointer du doigt l’abdomen; si l’on a mal aux dents, pointer du doigt la bouche; si l’on a mal aux yeux, pointer du doigt le masque; et ainsi de suite.
Si l’on a mal aux sinus (de petites cavités situées derrière le visage, au niveau du front ou à côté des narines), de même, il faut faire le signe « ça ne va pas » puis pointer de l’index l’endroit douloureux.
Si l’on ne se sent pas bien, en cas de vertiges, de haut-le-coeur, de mal-être quelconque, il n’est pas nécessaire d’en dire plus. Le plongeur doit simplement faire le signe « ça ne vas pas », et l’encadrant prendra alors l’initiative de l »aider à remonter pour en discuter. Dans tous les cas, il faut rester calme et ne pas paniquer. L’essentiel est de communiquer le message plutôt que d’attendre.
Le signe « ça ne va pas » n’est bien entendu pas qu’une réponse à la question « est-ce que tout va bien » de l’encadrant. Il doit être réalisé dès lors que quelque chose ne va pas, sans attendre qu’on nous pose la question.
Les signes équivalents en surface
Le signe « OK » du pouce et de l’index peut être utilisé en immersion comme en surface. Au retour en surface, en fin de plongée, nous verrons souvent le moniteur ou le guide de palanquée effectuer un signe « OK », bras tendu, main en l’air, en direction des personnes assurant la sécurité de surface (sur le bateau ou sur le bord). A grande distance, en posant la main sur la tête, il peut dessiner un grand « o » bien plus visible, formé par le bras, l’avant bras, la tête et l’épaule.
A l’inverse, il peut arriver que la palanquée ait à indiquer au bateau qu’il y a un souci. Le plus logique serait d’effectuer le signe « ça ne va pas », mais à une distance de plus de dix mètres, il devient imperceptible pour la plupart d’entre nous. Le signe de détresse consiste à étendre le bras en l’air, puis taper fortement la surface de l’eau en descendant le bras à horizontalement, sur le côté et en faisant claquer la main sur l’eau, plusieurs fois de suite.
Ces deux signes en surface seront principalement utilisés par l’encadrant. Cependant, en cas de perte de palanquée (lire le cours sur les dangers du milieu), il peut arriver que l’on se retrouve seul. La procédure à suivre est de faire un tour sur soi-même, puis regarder dans les environs immédiats si ses coéquipiers sont présents, puis remonter en surface pour y attendre le groupe. Tous les plongeurs feront de même, et le groupe se retrouvera en surface. Si l’on arrive en premier en surface, il est judicieux d’indiquer au bateau que tout va bien (si c’est le cas) car il y a fort à parier que les personnes assurant la sécurité de surface soient inquiètes de voir un plongeur émerger seul ! A l’inverse, si un souci (de santé par exemple) nous arrivait pendant que l’on est seul, il faut savoir indiquer au bateau que quelque chose ne va pas, avec le signe de détresse.
Signaler un problème
Le signe « ça ne va pas » ci-dessus couvre les situations dans lesquelles nous sommes soumis à une douleur. Il existe d’autres signes pour signaler d’autres problèmes.
J’ai froid
Indiquer aux autres plongeurs que l’on a froid est très important. Nous verrons dans le cours sur les accidents de plongée et dans le cours dédié au froid que la lutte contre le froid est, de façon généralement insoupçonnée par les débutants, autant un élément de confort que de sécurité !
On signale que l’on a froid en frottant un avant-bras à l’aide de la main située du côté opposé. Le signe doit être fait ostensiblement, et dès l’apparition de la gêne.
Je suis en panne d’air
La panne d’air est une situation rarissime, mais il convient pour autant de savoir la communiquer et la gérer (qu’elle apparaisse chez soi ou chez un coéquipier).
On signale que l’on ne parvient plus à respirer dans son détendeur en allongeant la main à plat horizontalement, au niveau du cou, et en effectuant un mouvement d’allées et venues en avant et en arrière. Le mouvement doit être ample, large, bien visible de l’interlocuteur, car c’est une situation d’urgence ! Une erreur fréquente, chez les débutants, est de faire uniquement de petits mouvements de la main au niveau du cou, ce qui n’est pas assez visible.
Je suis essoufflé, je ne parviens pas à respirer normalement
En immersion, nous essayerons toujours de limiter les efforts, d’être le plus calme possible, d’avoir une respiration ample et lente. Pourtant, certaines situations dégradées comme la présence de courant, de houle, le froid ou une plongée très longue peuvent se superposer à des facteurs influant déjà négativement sur la respiration en plongée : l’âge, la fatigue, la cigarette ou encore une condition physique dégradée. Dès lors, si une gêne respiratoire intervenait pendant la plongée, il faut savoir la communiquer.
Le signe d’essoufflement consiste à poser les deux mains sur le torse, au niveau des pectoraux, et effectuer simultanément des mouvements d’avant en arrière, en ouvrant les bras sur les côtés.
Un essoufflement doit être signalé le plus tôt possible. En cas de doute, il faut arrêter tout palmage, effectuer des respirations en expirant au maximum (même si cela semble désagréable), et effectuer ce signe en direction de l’encadrant. Celui-ci interviendra alors immédiatement pour nous faire remonter de quelques mètres (au moins), ce qui peut suffire à faire passer la sensation d’étouffement qui s’installait.
Donner une information
Montons 👍, descendons 👎
L’encadrant aura souvent à indiquer dans quel sens la palanquée doit bouger.
Le signe de remontée se fait en fermant la main, en étendant le pouce, dirigé vers le haut, et en effectuant un mouvement alternatif vertical.
Astuce : Le signe ne signifie pas « super », comme c’est souvent le cas en surface. Il signifie « on remonte ». Gare donc à ne pas inciter le guide de palanquée à remonter alors que l’on essaye simplement de dire que l’on est content parce que l’on a croisé un poulpe ! Pour manifester sa joie, on peut par exemple utiliser plusieurs signes « OK » de suite !
Le signe de descente est l’exact opposé : il se fait en fermant la main, en étendant le pouce, dirigé vers le bas, et en effectuant un mouvement alternatif vertical.
Astuce : De la même façon, le signe ne signifie pas « mauvais », il signifie « on descend ». Pour râler, on peut simplement attendre d’arriver en surface ! 😁
Dirigeons-nous par là
Le guide de palanquée peut nous indiquer qu’il souhaite que la palanquée se dirige vers un endroit précis ou prenne une certaine direction. Il indiquera alors le chemin avec une main, les doigts allongés, joints et dirigés vers l’orientation à suivre, la paume dirigée vers le côté. Il peut effectuer des petits mouvements verticaux par pivotement autour du poignet.
Rapprochons-nous
En plongée, la sécurité des uns est assurée par les autres, et inversement. Même si en temps que plongeurs niveau 1 nous plongerons toujours sous la responsabilité d’un guide de palanquée ou d’un moniteur, la surveillance mutuelle doit être de mise. Par conséquent, il convient de rester proches les uns des autres en permanence.
Si la palanquée se disperse un peu, l’encadrant pourra vouloir dire à tout le monde de se regrouper. Pour cela, il étendra l’index de chaque main, en pliant les autres doigts, il placera les deux mains horizontalement, paume vers le bas, et il effectuera un mouvement horizontal alternatif de rapprochement et d’éloignement des deux mains, les index se rapprochant, toujours parallèles et dirigés devant lui. Cela signifie : « rapprochons-nous ».
Si un ou plusieurs individus de la palanquée sont trop loin de lui, il peut aussi leur indiquer de revenir vers lui, en plaçant sa main verticalement, paume vers lui, et en effectuant un mouvement alternatif de va-et-vient des doigts d’avant en arrière : « venez par ici ».
Se stabiliser
Le moniteur avec qui l’on travaille les exercices du niveau 1 pour vouloir indiquer à ses élèves de se stabiliser (lire le cours sur la stabilisation).
Pour cela, il placera ses deux mains devant soi, horizontalement, paume dirigée vers le bas et doigts joints. Il effectuera un mouvement horizontal alternatif de rapprochement et d’éloignement des deux mains, les pouces se rapprochant puis s’écartant. Cela signifie : « stabilisons-nous ».
Le signe peut aussi être utilisé, après la formation au niveau 1, hors exercices, par un guide de palanquée afin d’indiquer au groupe que la descente est terminée (au moins temporairement) et que les plongeurs vont évoluer à cette profondeur : « restons à cette profondeur ».
Indiquer la pression dans la bouteille
Nous avons tous une consommation d’air différente. Celle-ci dépend de notre condition physique, de notre âge, de notre état de fatigue ou de stress, et parfois aussi de particularités individuelles (certains individus consomment toujours très peu, quand d’autres consomment plus, à critères précédents similaires). Elle est aussi influencée par la qualité de notre stabilisation : si l’on passe son temps à gonfler et dégonfler le gilet, on consomme plus d’air. De plus, la quantité d’air restant dans la bouteille dépend aussi de sa taille et de la pression initiale !
L’encadrant de la palanquée va donc surveiller notre consommation pendant la plongée en demandant aux plongeurs combien il leur reste d’air dans la bouteille. Pour cela, il fera le signe du manomètre : il placera une main horizontalement devant lui, doigts joints, paume vers le haut, et tapotera dessus avec de l’autre main avec deux doigts joints (index et majeur), les trois autres étant repliés, la paume tournée vers le bas. Il demande ainsi aux plongeurs de lire leur manomètre et de lui indiquer la pression qu’ils lisent.
Le manomètre indique une pression à l’aide d’une aiguille sur un cadran gradué, allant de 0 à 200 (au moins) ou 300 (et parfois même plus). Une graduation est généralement présente tous les 10 bars, ce qui permet une lecture à 10 bars près. En surface, avant l’ouverture de la bouteille, l’aiguille indiquera 0 bar. A l’ouverture de la bouteille, l’aiguille indiquera une pression beaucoup plus importante, souvent proche de 200 bars. Certains équipements de gonflage des bouteilles (appelés compresseurs) permettent d’aller au-delà. Si la bouteille a été utilisée sans être regonflée entre temps, on pourra trouver une valeur plus faible, par exemple 150 bars.
Indiquer une pression
Le principe du signe est le suivant : nous indiquerons le nombre de dizaines de bars avec les doigts. Les doigts sont tournés vers le haut, et la paume de la main peut être dirigée devant soi ou vers soi.
Ainsi, pour indiquer 20 bars, nous montrerons deux doigts (le pouce et l’index, ou l’index et le majeur, en pliant les autres). Pour indiquer 30 bars, nous montrerons trois doigts.
Et ainsi de suite :
- pour indiquer 40 bars, nous montrerons quatre doigts,
- pour indiquer 70 bars, nous montrerons cinq doigts sur une main (complètement ouverte) et deux sur l’autre,
- pour indiquer 90 bars, nous montrerons cinq doigts sur une main et quatre sur l’autre,
- pour indiquer 120 bars, nous montrerons cinq doigts sur chaque main (soit 100 bars en tout), puis nous refermerons les mains, et nous montrerons deux doigts sur une main (on complète avec 20 bars),
- pour indiquer 140 bars, nous montrerons cinq doigts sur chaque main, puis quatre doigts sur une main,
- pour indiquer 190 bars, nous montrerons cinq doigts sur chaque main, puis cinq doigt sur une main et quatre sur l’autre,
- pour indiquer 200 bars, nous montrerons cinq doigts et cinq doigts, deux fois de suite.
Pour exprimer une pression de 10 bars, il faut donc montrer un seul doigt. Si l’on lève le pouce, le signe peut être confondu avec le signe de remontée. On utilise donc généralement l’index. De même, pour indiquer 110 bars, on montre deux fois cinq doigts, puis on referme les mains, et on lève ensuite un index pour ajouter 10 bars.
A noter que pour indiquer 50 bars dans la composition d’un nombre, certains plongeurs utilisent le poing fermé plutôt que la main complètement ouverte. C’est une autre convention, qui peut surprendre si on ne la connaît pas !
Mi-pression et réserve
On peut remarquer que dans la liste des exemples ci-dessus, on n’a pas donné les chiffres de 100 bars et 50 bars. Cela est fait exprès !
Si théoriquement on pourrait utiliser deux fois cinq doigts pour dire 100 bars et une fois cinq doigts pour dire 50 bars, cela n’est pas utilisé. En effet, ces deux pressions sont des points de passages importants pour le plongeur et ont des signes spécifiques.
- Une pression de 100 bars constitue la moitié de la bouteille lorsqu’elle est gonflée initialement à 200 bars (ce qui est courant). Lorsqu’un plongeur arrive à 100 bars, l’encadrant fera faire demi-tour à la palanquée (si le parcours est un aller-retour) et entamera une remontée progressive vers des profondeurs moins importantes.
- Une pression de 50 bars constitue ce que l’on appelle la « réserve », qui n’est pas censée être utilisée mais est plutôt une marge de sécurité. Les plongeurs chercheront toujours à remonter en surface avec ce minimum dans la bouteille.
Le plongeur doit surveiller sa consommation en lisant son manomètre régulièrement pendant la plongée. Le passage de ces deux seuils doit être signifié auprès de l’encadrant sans qu’il ait à poser la question préalablement.
Lorsque la pression dans la bouteille atteint 100 bars, il faut attirer l’attention de l’encadrant (s’il regarde ailleurs) en lui tapotant l’épaule par exemple, puis effectuer le signe de mi-pression : allonger une main horizontalement devant soi, les doigts joints, dirigés vers l’autre côté, et y ajouter l’autre main verticale, doigts joints, paume tournée vers l’autre côté, avec le bout des doigts verticaux touchant la paume de la main horizontale. Les deux mains forment alors un « T ». C’est le signe de mi-pression, qui signifie : « j’ai utilisé la moitié de l’air dans ma bouteille ».
Si la pression dans la bouteille atteint 50 bars (cette zone est généralement indiquée en rouge sur le manomètre), il faut attirer l’attention de l’encadrant puis effectuer le signe de la réserve : fermer une main et poser le poing sur la tête (le côté comportant le pouce contre la tête) légèrement au-dessus de l’oreille, du même côté. C’est le signe de réserve. On peut remarquer que l’on retrouve la notion de 50 bars dans le poing fermé, comme l’utilisent certains plongeurs dans la composition des signes pour indiquer d’autres pressions.
Lorsque la pression initiale dans la bouteille n’est pas exactement égale à 200 bars mais est très proche (par exemple 180 ou 220 bars), on considère que la mi-pression reste de 100 bars et la réserve de 50 bars. La situation est inchangée. Par contre, si la pression initiale dans la bouteille est franchement différente (par exemple, si l’on utilise un bloc qui n’a pas été regonflé depuis la dernière plongée, oui si au contraire le compresseur permet de gonfler les bouteilles à 250 ou 300 bars), il faut en discuter avant de partir. C’est l’encadrant (moniteur ou guide de palanquée) qui décidera de la convention à suivre.
La plongée est terminée
En fin de plongée, l’encadrant indique aux plongeurs l’arrêt de l’exploration et le début de la remontée, en effectuant le signe de fin de la plongée : il croise ses avant-bras devant lui en formant un « X », mains en haut et coudes en bas.
En cours de formation au niveau 1, ce signe peut aussi être utilisé par le moniteur pour indiquer qu’un exercice est terminé, sans pour autant que la plongée ne soit totalement terminée.
Généralités
Tous ces signes doivent être effectués de façon claire, bien visible de l’interlocuteur, qu’il s’agisse de l’encadrant de la palanquée, d’un autre plongeur ou des personnes sur le bateau. La plupart du temps, il faut donc les réaliser à hauteur de torse, de cou ou de tête, face à la personne visée. Le geste doit être franc, sans hésiter.
A part les signes faisant intervenir les deux mains, les signes peuvent être effectués de la main gauche comme de la main droite. Il n’y a aucune règle. Naturellement, les gauchers utiliseront plutôt la main gauche, et les droitiers la main droite. Parfois, une des mains est occupée (à gérer le gonflage du gilet de stabilisation, à tenir une lampe ou une caméra, etc.) ce qui force à utiliser l’autre pour communiquer. Dans ce cas, si un signe à deux mains doit être effectué (pression dans la bouteille, froid, essoufflement), il faut savoir tout lâcher (les instruments sont toujours attachés et ne risquent donc pas de tomber au fond).
En cas de gêne, de douleur ou de malaise, quelle qu’en soit la gravité, il ne faut pas chercher à déterminer l’origine précise du problème si elle n’est pas évidente : le signe « ça ne va pas » peut toujours être utilisé sans complément. L’essentiel est d’informer l’encadrant que quelque chose ne va pas. Suite à un signe « ça ne va pas », sans explication supplémentaire de notre part, l’encadrant nous fera toujours remonter, c’est une convention.
Pour aller plus loin
Les signes cités précédemment sont l’essentiel à connaître. Il existe d’autres signes, utilisés par certains plongeurs, pour détailler des situations spécifiques. Ils peuvent être consultés dans l’encyclopédie.
Il existe notamment des signes pour désigner les espèces vivantes rencontrées, dont certaines seront abordées dans le cours de biologie sous-marine.