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Quelques notions de biologie sous-marine
Généralités
Les différentes espèces que l’on rencontre sous l’eau peuvent être :
- des animaux : la faune,
- des végétaux : la flore.
Il existe différents habitats sous-marins :
- le fond (rocheux ou de sable), les tombants et les parois verticales, les rochers,
- la pleine eau, loin du relief.
Certaines espèces peuvent se situer ou évoluer préférentiellement dans un milieu plutôt qu’un autre, voire même exclusivement.
Dans un lieu précis, les espèces forment un écosystème, et peuvent avoir différentes interactions entre elles, parmi lesquelles :
- une relation prédateur-proie,
- une relation de compétition pour une même ressource, une même proie, un même habitat,
- une relation de symbiose, bénéfique.
Faune et flore courantes
Les espèces peuvent se regrouper en catégories, sous-catégories, sous-sous-catégories, et bien plus finement encore avec un vocabulaire dédié et des critères précis. Ne seront citées ici que les grandes catégories qu’il est indispensable d’avoir en tête pour tout plongeur, ainsi que quelques-uns de leurs plus communs représentants :
- les poissons :
- les mollusques :
- les crustacés :
- quelques autres animaux :
- Algues
- quelques autres végétaux :
Les photographies ci-dessus proviennent de DORIS (Données d’Observations pour la Reconnaissance et l’Identification de la faune et la flore Subaquatiques), un site de la FFESSM qui répertorie les espèces sous-marines. Pour en savoir plus sur chaque espèce, cliquer sur l’image.
Quelques espèces peuvent difficilement être repérées l’œil nu, comme celles considérées comme faisant partie des planctons. Le plancton se définit comme l’ensemble des organismes végétaux (phytoplancton) et animaux (zooplancton), vivant dans les eaux douces, saumâtres et salées, et flottant dans les courants. Le plancton est à la base de la chaîne alimentaire des mers et océans.
Le respect du milieu sous-marin
En plongée, il faut toujours garder à l’esprit que l’on entre dans un environnement qui n’est pas habitué à recevoir des êtres humains. Ce milieu sous-marin, fragile par nature et fragilisé plus encore par les effets du réchauffement climatique, doit être protégé par tous les moyens.
Il incombe donc au plongeur de faire en sorte de minimiser son impact sur l’environnement lors de la plongée.
🤔 Comment ça, j’ai un impact, moi, quand je plonge ?
Bien sûr ! L’impact est parfois volontaire, parfois involontaire. On peut notamment citer :
- les atteintes directes de l’environnement, si le plongeur touche quoi que ce soit avec ses mains, ses palmes, ou laisse traîner du matériel par terre,
mais aussi les atteintes à distance :
- le bruit des bulles, des cris,
- la lumière des torches et phares,
- les remous de l’eau causés par les mouvements des bras et des jambes.
La charte internationale du plongeur responsable
La charte internationale du plongeur sous-marin est une charte de respect de l’environnement éditée par l’association Longitude 181, et mise en avant par la FFESSM.
La charte propose des conseils à tous les plongeurs, quelque soit leur niveau, pour la protection du milieu subaquatique. Elle se décompose en plusieurs parties :
- les conseils de préparation d’un voyage de plongée,
- les conseils avant la plongée,
- les conseils sur le bateau,
- les conseils en plongée,
- les conseils après la plongée,
- les conseils généraux au cours du séjour.
Nous y retrouverons certains éléments cités ci-dessus.
La consulter avant chaque voyage de plongée est une bonne idée pour minimiser son impact sur l’environnement et être à même de propager, dans le monde des plongeurs, les réflexes de protection du milieu et d’écologie.