Les éléments listés ici ne sont pas tous valables tout le temps, il convient de faire preuve de bon sens en tenant compte :

  • De l’exercice
  • Du niveau d’apnée, de l’aptitude physique et de la forme des élèves et de l’encadrement
  • Des conditions (milieu, météo, matériel, requins 😊, etc.)

Avant l’apnée

  • Bien ventiler avant l’apnée : effectuer de grandes inspirations et expirations, lentement.
  • Ne jamais pratiquer l’hyperventilation (de rapides inspirations et expirations de faible volume).
  • Bien se relaxer, éventuellement trouver un point d’appui pendant la ventilation (lorsque c’est possible) (bord de la piscine, bouée d’apnée, bouée marine, etc.) ou alors rester allongé sur l’eau sans effort.
  • S’immerger efficacement : s’appliquer sur le canard (ou le phoque, mais qui est moins utilisé) pour limiter l’effort
  • Ne pas partir si l’on n’est pas prêt, même si l’on voit les autres apnéistes devant soi.
  • Avoir une combinaison adaptée à la température de l’eau.
  • Avoir un lestage correct, c’est-à-dire qui permette une flottabilité positive au moins à 1 mètre de profondeur, de façon à pouvoir rester immobile en surface.

Pendant l’apnée

  • Etre toujours surveillé activement, par une personne présente dans l’eau en surface. Par exemple, l’un des cas suivants :
    • apnéistes en binômes, deux par deux, un au fond et un en surface (et intervertir) (parcours de chasse)
    • surveillance générale par une personne (si le groupe est petit et le fond peu profond)
    • surveillance mutuelle générale des apnéistes (tout le monde au fond mais en se regardant)
  • Ne pas forcer sur l’apnée. Ne pas hésiter à remonter lorsque cela devient trop difficile.
  • Ne pas accélérer en fin d’apnée. C’est un signe que quelque chose ne va pas.
  • Ne pas expirer en fin d’apnée. C’est un signe que quelque chose ne va pas.
  • Ne pas arrêter de bouger ou ralentir. C’est un signe que quelque chose ne va pas.

Après l’apnée

  • Faire signe « OK » à la surveillance.
  • Bien expirer et inspirer plusieurs fois.
  • Pour les surveillants :
    • Garder le plongeur en visuel pendant quelques instants. Une samba (ou perte de contrôle moteur, « PCM »), peut intervenir jusqu’à 20 secondes après l’arrivée en surface, pendant la ventilation de récupération.
    • Si l’on détecte une samba, maintenir le plongeur tête en dehors de l’eau jusqu’à ce que cela cesse (quelques dizaines de secondes tout au plus).
    • Si l’on détecte une syncope chez un plongeur immergé, descendre et le remonter en essayant de placer sa main de façon à obturer sa bouche et boucher son nez entre le pouce et l’index (mais l’essentiel reste de remonter l’apnéiste). Ensuite, déclencher la chaîne des secours (mise sous oxygène, appel des secours, etc.)

Lire aussi : Réservoir d’exercices d’apnée

Éléments de sécurité habituels en apnée

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